Quelques photographies argentiques inédites "découvertes" en 2022
En 2008, j’ai franchi la porte de mon labo-photo pour la dernière fois,
une maladie neurologique limitant ensuite mes capacités de déplacements ou la station debout. Une page s’est tournée, confortée par les tendances de l’époque.
En photographie, le « documentaire contemporain » s’imposait alors sur les cimaises, notamment institutionnelles, par des tirages numériques immenses produits avec une logistique conséquente. Certains prévoyaient la disparition commerciale progressive
des produits et du papier argentiques dans les rayons des boutiques spécialisées.
Des amis photographes pourtant en bonne santé m’avouaient avoir également démonté leur labo.
A la même époque l’achat d’un ordinateur m’a fait découvrir les vertus des logiciels numériques et leur potentiel créatif en restant assis devant un
écran.
Ma production numérique a été plusieurs fois exposée à Lyon les années suivantes.
Avec le recul, cette parenthèse numérique semble s’être refermée dix ans plus tard.
En 2017, Thierry Bigaignon m’informait du plus grand intérêt qu’il portait à ma production argentique. En 2018, j’exposais à la galerie Bigaignon une
première sélection
de ces photographies argentiques prises dans les rues pendant plusieurs décennies du siècle dernier. Sur ces cimaises, je succédais à de jeunes photographes ayant
une production totalement et uniquement argentique ou d’autres plus anciens qui avaient participé aux belles heures de la photographie noir et blanc.
D’autres expositions de mes photographies ont suivi dans cette galerie du Marais,
favorisant l’émergence de projets d’éditions ou d’autres formes de promotion.
S’est imposé ainsi la nécessité de procéder à un archivage et un recensement méthodique de mes négatifs. A la place des anciennes planches contact peu
adaptées à mon type d’images 24x36 mm, souvent quasi-monochrome, de nouveaux outils, (appareil numérique, planche lumineuse, logiciels de conversion,…) m’ont alors permis de
visionner
plus attentivement l’ensemble de ce corpus, et d’y découvrir alors de nombreuses
nouvelles photographies, soutenant largement la comparaison avec celles
déjà montrées auparavant.
Ces photographies inédites sont maintenant visibles sur le site http://yannick-hedel.blogspot.com/
Une sélection figurant également dans les diaporamas ci-joint